Que signifie Se faire googliser ?
Se faire googliser se dit à propos d’une personne qui fait l’objet d’une enquête pour trouver, sur le web, toutes sortes d’informations la concernant en utilisant des moteurs de recherche.
Quelle est l’origine de l’expression ?
De Google à googliser
Ce terme vient bien sûr de Google, le moteur de recherche qui règne sans partage, avec plus de 90% de parts de marché.
Les autres moteurs de recherche (Bing, Yahoo, Qwant, Ecosia, DuckDuckGo, Baidu, Yandex ….) ne sont donc pas vraiment des concurrents, à tel point que l’on peut dire que l’on “googlise” avec Bing par exemple.
Voici donc une expression qui traduit un phénomène devenu courant. Par exemple, aujourd’hui 90% des recruteurs vont vérifier sur internet des informations sur les candidats. Il suffit de taper leur nom et le moteur de recherche fait le reste. Mais, en fait, tout le monde googlise tout le monde. Et tous ont en commun de rechercher des informations au sujet d’autres personnes, pour essayer de mieux les connaître et, parfois, avec de mauvaises intentions.
On parle d’ailleurs d’E-Réputation pour définir la réputation d’une marque, d’une entreprise, d’une personne, d’un produit ou d’un service ayant une activité sur internet. Elle correspond donc à l’image donnée par les informations que l’on y trouve. Et cela peut se révéler parfois négatif.
Notons que :
– “googliser” est entré dans le dictionnaire Robert en 2018, avec “Liker” et “Retweeter”
– “Google” se prononçant “Gout-Gueule”, “Googliser” devrait donc se dire “Gout-Gueule-izée”.
De Gogol à Google
En 1996, Larry Page et Sergey Brin, étudiants à l’Université de Stanford, ont une idée révolutionnaire. En effet elle consiste à créer un moteur de recherche capable d’analyser toutes les pages du web.
Au tout début, le nom de ce moteur était BackRub. Son développement fut très rapide et ses créateurs cherchèrent un nouveau nom qui représente l’immensité du monde Internet qu’il tentait d’indexer. Ils organisèrent donc un brainstorming avec leurs camarades. L’un d’eux, Sean Anderson, proposa « googolplex » pour la bonne raison que, en mathématiques, “Googolplex” (gogolplex en Français) vaut 10 puissance googol (gogol en Français). Or Googol (gogol) c’est 10 à la puissance 100, soit 1 suivi de 100 zéros.
Ce nom était donc une très bonne idée pour traduire l’immense quantité de données récupérables sur le web.
Par souci de simplification, ils décidèrent finalement de retenir “Googol“. Ils vérifièrent donc la disponibilité du nom de domaine. Mais la petite histoire dit qu’ils se trompèrent et cherchèrent la disponibilité de “google.com” et non “googol.com”. Google.com était disponible, ce fut alors le début de l’extraordinaire développement du moteur de recherche et de l’entreprise Google.
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