Que signifie Jamais deux sans trois ?
Jamais deux sans trois signifie que quelque chose qui s’est passé deux fois arrivera obligatoirement une troisième fois.
Quelle est l’origine de cette expression ?
Le moins que l’on puisse dire c’est que cette expression revêt un caractère mystique et superstitieux. Mais pourquoi donc un événement, bon ou mauvais, qui s’est produit deux fois devrait-il nécessairement se reproduire une troisième fois ?
Cela reste paradoxal car on peut constater que l’expression est rarement avérée. Elle est donc à classer dans les croyances qui persistent.
On lui attribue couramment deux origines :
- “Jamais deux sans trois” viendrait directement de l’expression du 13ème siècle “Tierce fois c’est droit.” Cette dernière signifiait qu’une action ne pouvait être correctement réussie que si elle était exécutée trois fois.
- Elle viendrait d’une règle d’un jeu ancien populaire (qui pourrait être le jeu de la comète), disparu depuis longtemps. Cette règle serait devenue une expression dans la vie de tous les jours.
Mais il ne faut pas ignorer la forte symbolique du chiffre 3. Il est extrêmement présent dans les croyances, la religion et les sociétés.
Dans la religion Catholique on pense au Père, au fils et au Saint Esprit, à la mère, au père, et à l’enfant.
Les références religieuses confèrent au chiffre trois 3 une valeur spirituelle. Il représente le corps, l’âme et l’esprit.
Mais il évoque également les trois dimensions du temps: le passé, le présent et l’avenir.
Aujourd’hui, cette expression exprime surtout le fait que, heureux ou malheureux, un événement n’arrive pas souvent seul….. D’ailleurs, lorsqu’il s’agissait d’ennuis, Jacques Chirac allait même jusqu’à proclamer “Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille”.
Pour terminer sur une note humoristique :
A la fin des années 40, Peugeot lance un nouveau véhicule : la 203.…. ce qui n’empêcha pas les fidèles de la marque Citroën et de sa célèbre “traction avant” de clamer “jamais 203 !!”. Est-ce que cela aurait pu contribuer à “véhiculer” l’expression ? Pourquoi pas ! D’ailleurs un volume de la série “Le Chat” de Philippe Geluck, paru en 1993, est intitulé “Jamais 203“.
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